mardi 13 décembre 2016

Andy Murray remporte le statut de numéro 1 mondial à Paris



Andy Murray remporte le statut de numéro 1 mondial à Paris 

Anne Mendiondo & Xiaolong Dong

 Le tennisman écossais a gagné le master de Paris Bercy contre John Isner

                Andy Murray s’est vaillamment imposé en finale du Masters de Paris Bercy le 6 Novembre 2016 face à l’Américain John Isner, conquérant ainsi le titre convoité de numéro 1 mondial, après que Milos Raonic ait déclaré forfait en demi-finale face à l’Écossais. Il a ainsi mis fin au règne de Novak Djokovic, qui avait conservé le titre pendant 122 semaines consécutives. Murray est le premier britannique à tenir la première place dans l’ère Open et le plus âgé à l’obtenir pour la première fois depuis John Newcombe. 


Murray avait déjà atteint plusieurs fois la deuxième place du classement, sans aller au-delà : il lui a fallu une détermination sans faille en plus de sept ans en tant que numéro deux mondial pour gagner la première place, ce qui constitue la plus longue attente des vingt-six tennismen qui ont occupé la première place mondiale. Pour cela, Murray n’a pas seulement dû battre des géants comme Roger Federer, Rafael Nadal ou encore Novak Djokovic, il s’est aussi efforcé de gérer ses profonds désirs de réussite, ce qui lui a permis de développer un mental d’acier et une rage de vaincre indispensables dans de telles conditions.           
 
 Il a su répondre avec ruse et persévérance à ses concurrents, mais s’est le plus souvent incliné face à eux, parfois dans des circonstances dramatiques telles que les cinq finales perdues de l’Open d’Australie. Mais l’Écossais s’est livré à une quête incessante pour la performance, n’hésitant pas à changer de jeu ou d’entraîneur, et est finalement parvenu à surpasser le sort ainsi que des blessures débilitantes pour conquérir ce succès. Cette réussite, alors que trois des meilleurs joueurs de tous les temps survolent actuellement les classements, reflète son implacable confiance en lui : « Cela a été d’autant plus difficile car les joueurs autour de moi sont exceptionnels. » résume-t-il. 

Mais la victoire de Murray présage quelque chose d’encore plus beau qu’une consécration, qu’un summum : une revanche. Après cinq défaites à l’Open d’Australie, a-t-il déjà vécu de meilleur moment pour remporter ce tournoi que le mois de janvier prochain ? De plus, Roland Garros pourrait être une prochaine première pour le tennisman écossais.
 

Le joueur de 29 ans ne détient la précieuse distinction que depuis 15 jours qu’une opportunité se présente déjà pour son rival Djokovic de lui arracher les lauriers et ainsi terminer l’année 2016 en tenant du titre. En effet, tout dépend de la tournure que prendra le Masters de Londres. Cependant, comme d’anciens numéros 1 éphémères peuvent en attester, une fois qu’un joueur a atteint le premier rang du classement, il restera pour toujours un numéro un.
        

     

Sources :
·         http://www.bbc.com/sport/tennis/37882468 
·        http://www.theaustralian.com.au/sport/tennis/tennis-new-order-as-scotlands-andy-murray-takes-over-as-no1/news-story/e88c89da309ac1631349d622400699ce
·         https://www.theguardian.com/sport/2016/nov/06/andy-murray-paris-masters-beat-john-isner-no1- tennis
·         https://www.irishexaminer

Mots clés: Sport, Tennis, Andy Murray
 


Did Team Great Britain cheat at the Rio Olympics?


Thibaut Leclaire



Jason Kenny, three-time gold medalist in track cycling in Rio.
They were his first victories since the 2012 London Olympics.

      Team Great Britain gave an incredible performance last summer during the 2016 Olympic Games in Rio de Janeiro, ranking second in the medal standings ahead of China and only defeated by the untouchable Team USA. These astounding results gave rise to a heated debate between the foreign press, which claim that English sportsmen are cheats, and sports experts, who argue that Great Britain is deeply commited to professional sports.

      The incredible number of medals won by Team GB fueled the controversy. Paradoxically enough, Great Britain won 27 gold medals, three times more than France, whereas the two countries have quite similar populations and economies. These figures are all the more stunning because two decades ago Great Britain only won a single gold medal during the 1996 Atlanta Olympics. So, how do the British explain this winning streak?

      In 1996, Great Britain ended the Olympics in 37th position. Shameful for such a prestigious country, which invented most modern sports. Hence the commitment by the British Prime Minister at the time, John Major, to encourage the financing of professional sports. Firstly, profits from the National Lottery went to sports federations instead of charities. Secondly, and contrary to other countries, Great Britain decided to reward not winners personally but the sports federations of Olympic winners. This strategy was an unprecedented success, and its results have become more and more apparent. A French gold medallist earns 50,000 euros at the Olympics whereas British winners earn nothing for themselves — but their federation gets millions to pay for equipment and facilities, recruit the best coaches in the world and train their most promising sportsmen. Last but not least, the 2012 London games enabled Great Britain to build new sports infrastructure on the one hand, and bring together a delegation worthy of representing their country in front of their Queen on the other. Four years later in Rio, Team GB was able to reach unbelievable heights like the victory of the “Eight” (the showpiece event in rowing) and Jason Kenny’s triple gold in track cycling.

      So why are people shocked by these victories? Why are they always accusing the winners of taking illicit substances when there is no proof? One reason is that the mainstream media has lost confidence in sportsmen since the discovery of Lance Armstrong’s huge fraud, and nowadays it is not unusual to discover new cheats. In addition, some experts are pointing to new issues connected with technological progress. They claim that the wealthiest nations might be able to develop new forms of “doping”, using lighter and more aerodynamic materials that poorer nations can’t afford. Has money become the new dope?










jeudi 21 janvier 2016


Happy like a pig in the mud



Mud Day, Spartan Race, Tough Mudder, Commando Race, So Mad, Warrior Dash, Frappadingue, etc.
More and more obstacles races have benne appeared on the surface of the planet since five years. Dare-devil and Pretty reckless have found a new kind of enjoyment withe this dirty contests. Following the principle of commando training , with a lenght of a dozen of km , the track is covered by a lot of obstacles. There are mud and ice water pools, 2m high wall without hangs and even electric ropes.
But the dash is accomplished with good vibes and powerfull feeling like fraternity or mutual aid. At the finish line, group of five or six arrives covered by mud but with a huge smile on the face.
Autant de courses à obstacles qui n'en finissent plus de se démultiplier sur la planète depuis cinq ans. Et d'attirer toujours plus de participants tout à la fois casse-cou, courageux et (forcément un peu) masos. Il faut l'être pour s'aligner au départ d'un véritable parcours du combattant (inspiré de celui trônant dans les camps militaires) et défier une bonne vingtaine d'obstacles. Pour le seul plaisir de se regarder dans une glace et d'y apercevoir un homme (ou une femme) couvert de boue et méconnaissable.

Plongeon dans des bains de gadoue et d'eau glacée, escalade de murs de plus de 2 mètres, de cordes et d'échelles en tout genre, course lestée de sacs de dizaines de kilos, reptation sous 25 mètres de barbelés, progression sous des fils électrifiés…

Hommes, femmes, enfants (une nouveauté, sur un parcours dédié), ils sont prêts à tout pour se tester, s'entraider et sortir intact (pour ne pas dire vivant) d'une aventure hors norme. Une trentaine de médecins et infirmiers sont ainsi répartis sur l'ensemble des 13 kilomètres du parcours à avaler en grandes foulées et des 22 obstacles à digérer avec ses petits muscles et son mental comme seuls alliés. Si certaines des épreuves françaises ou étrangères imposent des pénalités (pompes ou secondes rajoutées au temps de course) en cas de «refus devant l'obstacle», celle-ci préfère simplement distribuer une médaille d'or à ceux qui auront réussi à franchir les quatre plus difficiles. «Seulement 5 % de nos participants se sont inscrits dans la vague de départs qui sera chronométrée. Les autres sont là pour ce mélange de fun, de sport, de plaisir partagé et de dépassement de soi en équipe», détaille Pascal Quatrehomme, directeur du Mud Day chez ASO, l'organisateur (notamment) du Tour de France cycliste.


Aucun risque à pat peut etre comme à Nice The Mud Day de Nice : un millier de participants victimes de gastro-entérite. 400 participants de «The Mud Day»,
Lundi, une porte-parole des organisateurs avait évoqué l'hypothèse que l'intoxication soit due à l'ingestion de nourriture ou de boue sur le parcours de la course.

Et grossir un clan féminin imposant (35 % selon l'organisateur), preuve que le bain de boue ne se conjugue pas au féminin seulement dans les thalassothérapies. «Cela me fait marrer de découvrir un challenge différent de tout ce que j'ai connu avant (raid, semi-marathon…). J'ai envie de voir jusqu'où je peux aller. Je pense qu'on va en chier mais contrairement à un marathon, cela me semble faisable sans une grosse préparation.
Et puis se rouler dans la boue, c'est un rêve de gosse. J'ai envie de retomber en enfance. Je dis ça avant mais après peut-être que…»
Ces deux-là vont clairement faire remonter la moyenne d'âge des aventuriers annoncée à 33 ans, contre 30 ans l'année dernière, par ASO, l'un des leaders dans le domaine, qui surfe sur cette étonnante vague de boue. «C'est vrai, je suis surpris par un tel engouement, reprend Patrick Quatrehomme. Pour la première édition, on espérait 4 000 personnes, on en a eu 13 000. L'année dernière, on est passé à 57 500. Et en 2015, on vise les 80 000 (dont 25 000 à Paris) sur les neuf étapes que nous organisons désormais, huit en France et une à Tolède en Espagne.»
Seule différence, et d'importance, avec ses collègues, la course à obstacles ne peut pas se gagner tout seul. «Nous consultons nos Mud Guys pour le choix des obstacles et ils nous en demandent toujours plus des infranchissables en solo.» Comme cette impressionnante rampe glissante de 4,5 mètres de haut. L'entraide et la solidarité constituent alors les solutions indispensables pour survivre au cœur de la déferlante de boue. Certains y verront assurément un clin d'œil appuyé à la société actuelle.


 Lucas CHAMBAUD


Dopage d’état : Le retour!

La russie suspendue des JO de Rio?

Un agent du KGB (FSB) se déguise en contrôleur antidopage, un autre sort par la fenêtre pour échapper à sa surveillance policière … là il ne s’agit pas du scénario du dernier James Bond mais bel et bien de ce qui serait arrivé dans un laboratoire russe selon le dernier rapport de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA).

Ce rapport de plus de 300 pages, très incriminant pour la Fédération Russe d’athlétisme,  laisse penser qu’il s'agirait d’un dopage organisé par l'État. Ce type de dopage qu’on croyait disparu après la découverte des dopages d’états organisés par la république démocratique d’Allemagne après la chute du mur de Berlin, par les Etats-Unis dans les années 80, ou encore par la Chine  dans les années 90, fait une réapparition des plus rocambolesques. Alors même que beaucoup d’entre nous recommençaient à peine à croire aux performances surréalistes des athlètes mondiaux.

Ainsi ce rapport qui préconise de suspendre la fédération russe pour l’année 2016 - et donc les priver des JO de Rio - a dévoilé que plus de 1417 échantillons sanguins russes avaient été détruits par un laboratoire de Moscou. L’AMA, qui considère que la fédération russe aurait ni plus ni moins saboté les JO de Londres, n’oublie pas de préciser que les JO de Sotchi, où la Russie avait fait une razzia, en remportant 31 médailles et en finissant en tête du classement des médailles, ont eu eux aussi leur part de triche. Un agent du FSB, Evgueni Blotkine, aurait rendu des visites régulières au fameux laboratoire de Moscou, vraisemblablement dans l’unique but de manipuler les échantillons des athlètes.

Lors d’une conférence de presse à Genève le directeur de cette commission, Dick Pound, a reconnu que certains hauts membres de l’IAAF seraient impliqués dans cette affaire mais a aussi insinué que la fédération internationale d'athlétisme ne serait pas la seule touchée. Ainsi il juge le ministre des sports russe Vitali Moutko “complice“ de ce dopage d'État. Et c’est ce même M. Moutko qui préside la commission d’organisation de la coupe du monde de Football 2018 ...

Emerson Luis DE SOUZA ULIAN
Taha - Mahmoud GAIDI

Sources :







 

 東京五輪競技

L’ENJEUX DES JO DE TOKYO

 


                  Le japon a tout intérêt à améliorer l’accueil des touristes à Tokyo, pour les JO de 2020 mais aussi pour le bien de l’économie japonaise. L’objectif étant de relancer l’économie et notamment l’innovation technologique grâce à la préparation des JO.
Quel est actuellement l’effet économique経済効果(keizai kôka) du tourisme sur le Japon? Il représente seulement 6% du produit intérieur brut 国内総生産 (kokunai sôseisan), il s’agit d’une source de revenus qui devrait être plus exploitée. Sachant que du fait de la crise économique 不況 (fukyô) qui sévit encore, la consommation est à la baisse au Japon. Or il s’agit d’un pays qui pourrait attirer beaucoup plus de touristes, et pourrait ainsi bénéficier du fort pouvoir d’achat que certains possèdent. En effet les grands magasins tels que 銀座松屋(Ginza Matsuya) ont remarqué ce fait et affirment que certains sont même pris de frénésies d’achat appelées 爆買 (bakugai). Cela est surtout valable pour les touristes chinois car ce sont surtout les nouveaux riches, 成金( narikin), qui viennent pour montrer leur réussite en dépensant énormément ( environ 5600€ ). L’Etat a pour objectif d’accueillir 20 millions de touristes par ans d’ici les JO sachant qu’en 2014 le Japon en a accueilli seulement 13,4 millions. Mais le tourisme étant en constante hausse notamment en provenance de la chine, cette objectif n’est pas si impossible à réaliser. 


             Dans cette optique, la ville de Tokyo fait des efforts pour traduire le plus d’information en anglais et chinois et a crée un programme d’accueil : おもてなし東京( omotenashi Tokyo) qui consiste à mettre à disposition des touristes des guides multilingues qui donneraient des informations et animeraient aussi quelques parcours touristiques. Pour cela de nombreux bénévoles sont en formation.
         Étant donné que le coût de JO est important et surtout plus élevé que prévu, il est primordiale de rentabiliser la construction du village olympique et donc de faire des investissements. Notamment dans les infrastructures. La construction d’hôtels est nécessaire car il n’y en a pas assez pour accueillir toutes les personnes qui assisteront au JO. De même que pour rassurer certains un renforcement anti séisme et incendie des bâtiments est en place. Le Japon tient aussi à respecter l’environnement et le développent durable : des スマートシティプロジェクト(smart cities projects) sont en cours où chaque bâtiment serait indépendant énergiquement. De plus il est impératif de renforcer les infrastructures de transport en communs,  交通網 (kôtsûmo) car ils sont déjà surchargés en temps normal, plus de 8 millions de passagers par jours. En effet, la construction du village étant près du centre de Tokyo, on prévoit 1 millions de passagers en plus sur une coutre distance et une zone concentrée, le réseau va devoir être densifié.

            Cela fait donc beaucoup de changements en perspective à Tokyo et malgré les difficultés lors de la préparation, les JO seront surement la clé de la relance économique du Japon.
        

Inès Boumaza




Phil Walsh : le Kennedy australien


Le 3 juillet 2015. Ce jour restera à jamais ancré dans la mémoire des australiens car cest ce jour que Phil Walsh, figure emblématique du football australien, du footy comme ils le disent, a été tué par son fils Cy à l'âge de 55 ans. Lancien joueur devenu entraîneur a laissé derrière lui un véritable vide non seulement dans le monde du footy, mais dans toute lAustralie.

Phil Walsh
Petit dernier dune fratrie de 7 enfants, Phil Walsh a eu une enfance tranquille, bercée par le sport. Rien ne pouvait laisser penser à une fin aussi tragique. Très tôt, il sest mis au cricket et au tennis pendant l’été, jouait au football lhiver et au basket les soirs, mettant en avant ses qualités athlétiques. Après avoir établi le record absolu du nombre de matchs joués en première division, avec 122 matchs disputés pour 3 clubs, puis dédié au footy près de 20 années de sa vie en tant qu'entraîneur adjoint, ce passionné de fitness a vu sa vie changer. Lors dun voyage au Pérou, il fut renversé par un bus alors quil faisait son jogging et sest retrouvé entre la vie et la mort.

Jai vu la lumière blanche, javais limpression de sombrer. Je pensais que jallais mourir.” - Phil Walsh

Alors âgé de 52 ans, cette expérience la changé à jamais. Il sinstaure un rythme de vie dans lequel il place sa famille et notamment son fils au premier plan, pour combler les années de relation perdues lors de sa carrière dathlète professionnel. Grâce à ce renouveau aussi bien physique que mental, il avouera ne plus boire, prendre son vélo afin d’éviter de conduire une voiture, et essayer de ne plus juger les gens comme auparavant. Il accepte de faire ce quil s’était toujours refusé : prendre les rennes dune équipe professionnelle, celles de l’équipe des Crows dAdélaïde, avec pour ambition de révolutionner ce sport. Place au spectacle, au show, Phil Walsh veut voir du beau jeu et redonner envie aux spectateurs de venir au stade regarder ce sport quil aime tant. Moqué par certains entraîneurs, lui qui se définit comme étant bizarrea apporté une nouvelle vision du jeu, et n’était certainement quaux prémices dune longue et glorieuse carrière lorsquil a été brutalement coupé dans son élan.

Apprécié de tous en tant que joueur, puis lorsquil faisait partie du staff, son accident sud américain la propulsé dans une autre dimension dun point de vu sportif, mais aussi humain. Le monde du footy, profondément touché, noubliera jamais cet homme dor et déjà rentré dans la légende de ce sport.
Marche à la mémoire de Phil Walsh, regroupant supporters dAdélaïde et du Port dAdélaïde, éternels rivaux.




Inès BOUMAZA & Martin HEDON