Happy like a pig in the mud
Mud Day, Spartan Race, Tough
Mudder, Commando Race, So Mad, Warrior Dash, Frappadingue, etc.
More and more obstacles races
have benne appeared on the surface of the planet since five years. Dare-devil
and Pretty reckless have found a new kind of enjoyment withe this dirty
contests. Following the principle of commando training , with a lenght of a dozen
of km , the track is covered by a lot of obstacles. There are mud and ice water
pools, 2m high wall without hangs and even electric ropes.
But the dash is accomplished
with good vibes and powerfull feeling like fraternity or mutual aid. At the
finish line, group of five or six arrives covered by mud but with a huge smile
on the face.
Autant
de courses à obstacles qui n'en finissent plus de se démultiplier sur la
planète depuis cinq ans. Et d'attirer toujours plus de participants tout à la
fois casse-cou, courageux et (forcément un peu) masos. Il faut l'être pour
s'aligner au départ d'un véritable parcours du combattant (inspiré de celui
trônant dans les camps militaires) et défier une bonne vingtaine d'obstacles.
Pour le seul plaisir de se regarder dans une glace et d'y apercevoir un homme
(ou une femme) couvert de boue et méconnaissable.
Plongeon
dans des bains de gadoue et d'eau glacée, escalade de murs de plus de 2 mètres,
de cordes et d'échelles en tout genre, course lestée de sacs de dizaines de kilos,
reptation sous 25 mètres de barbelés, progression sous des fils électrifiés…
Hommes,
femmes, enfants (une nouveauté, sur un parcours dédié), ils sont prêts à tout
pour se tester, s'entraider et sortir intact (pour ne pas dire vivant) d'une
aventure hors norme. Une trentaine de médecins et infirmiers sont ainsi
répartis sur l'ensemble des 13 kilomètres du parcours à avaler en grandes
foulées et des 22 obstacles à digérer avec ses petits muscles et son mental
comme seuls alliés. Si certaines des épreuves françaises ou étrangères imposent
des pénalités (pompes ou secondes rajoutées au temps de course) en cas de
«refus devant l'obstacle», celle-ci préfère simplement distribuer une médaille
d'or à ceux qui auront réussi à franchir les quatre plus difficiles. «Seulement
5 % de nos participants se sont inscrits dans la vague de départs qui sera
chronométrée. Les autres sont là pour ce mélange de fun, de sport, de plaisir
partagé et de dépassement de soi en équipe», détaille Pascal Quatrehomme,
directeur du Mud Day chez ASO, l'organisateur (notamment) du Tour de France
cycliste.
Aucun risque à pat peut etre comme à Nice The Mud Day de Nice : un millier de participants victimes de gastro-entérite. 400 participants de «The Mud Day», Lundi, une porte-parole des organisateurs avait évoqué l'hypothèse que l'intoxication soit due à l'ingestion de nourriture ou de boue sur le parcours de la course.
Et grossir
un clan féminin imposant (35 % selon l'organisateur), preuve que le bain de
boue ne se conjugue pas au féminin seulement dans les thalassothérapies. «Cela
me fait marrer de découvrir un challenge différent de tout ce que j'ai connu
avant (raid, semi-marathon…). J'ai envie de voir jusqu'où je peux aller. Je
pense qu'on va en chier mais contrairement à un marathon, cela me semble
faisable sans une grosse préparation.
Et puis se
rouler dans la boue, c'est un rêve de gosse. J'ai envie de retomber en enfance.
Je dis ça avant mais après peut-être que…»
Ces deux-là
vont clairement faire remonter la moyenne d'âge des aventuriers annoncée à 33
ans, contre 30 ans l'année dernière, par ASO, l'un des leaders dans le domaine,
qui surfe sur cette étonnante vague de boue. «C'est vrai, je suis surpris par
un tel engouement, reprend Patrick Quatrehomme. Pour la première édition, on
espérait 4 000 personnes, on en a eu 13 000. L'année dernière, on est passé à
57 500. Et en 2015, on vise les 80 000 (dont 25 000 à Paris) sur les neuf
étapes que nous organisons désormais, huit en France et une à Tolède en
Espagne.»
Seule
différence, et d'importance, avec ses collègues, la course à obstacles ne peut
pas se gagner tout seul. «Nous consultons nos Mud Guys pour le choix des
obstacles et ils nous en demandent toujours plus des infranchissables en solo.»
Comme cette impressionnante rampe glissante de 4,5 mètres de haut. L'entraide
et la solidarité constituent alors les solutions indispensables pour survivre
au cœur de la déferlante de boue. Certains y verront assurément un clin d'œil
appuyé à la société actuelle.
Lucas CHAMBAUD