mercredi 23 décembre 2015

Dopage : piqûre de rappel pour la NBA

La NBA serait-elle gangrénée par le dopage ? 



 
Le basket-ball a longtemps été considéré comme un sport dans lequel le dopage n’avait pas lieu d’être. Pourtant, des études récentes tendent à prouver que ce sport ne serait pas à l’abri de cette pratique. La récente suspension de Hedo Turkoglu, un joueur des Orlando Magic, pour utilisation de stéroïdes anabolisants a relancé le débat sur le dopage dans la NBA.

Aujourd’hui, dans tous les sports, la science contribue à améliorer les performances des athlètes par le biais de produits interdits comme la testostérone, l’EPO, les hormones de croissance ou les stéroïdes anabolisants. Ces produits contribuent principalement à la prise de masse musculaire rapide, ce qui nuit aux performances des basketteurs qui ont besoin de dextérité, d’endurance et de rapidité. Mais, en limitant les doses prises, les sportifs peuvent bénéficier d’une récupération physique accrue tout en profitant d’une prise de masse musculaire indétectable. De plus, les produits dopants sont souvent utilisés pendant les périodes d'entraînement estivales précédant la saison régulière. En effet pendant ces périodes difficiles les basketteurs sont soumis à des charges de travail très importantes. Le dopage leur permettrait alors d’améliorer leur performance, en évitant l’accumulation de fatigue et en permettant une récupération physique rapide. Par conséquent on peut se demander si le déni de l’utilisation du dopage dans le basket-ball est réellement fondé. 

Confrontés à des critiques de plus en plus virulentes, les instances dirigeantes de la NBA et le syndicat des joueurs de NBA ont dû réagir en augmentant les contrôles portant sur la prise d’hormones de croissance. Ils ont donc décidé d’imposer aux joueurs 3 tests sanguins par saison (2 pendant la saison régulière et un pendant la pré-saison). De lourdes sanctions seront appliquées en cas d’infraction (une interdiction de jouer pendant les 20 prochains matchs de son équipe pour une première infraction, 45 matchs pour une récidive et une radiation à vie de la NBA pour une multirécidive). Cependant ces mesures semblent dérisoires comparées à celles prises dans d’autres sports tels que la natation, le cyclisme ou le football. L’omerta sur ce sujet semble encore bien présente au sein de la ligue de basket-ball la plus populaire au monde.

Afin de répondre au désir de transparence du public américain, la NBA va devoir renforcer les contrôles pour garder une certaine légitimité.

Antonin Vorkaufer et Alexandre Marx

Bibliographie :
http://www.nba.com/2015/news/04/16/nba-and-nbpa-to-introduce-hgh-blood-testing/
http://espn.go.com/blog/truehoop/post/_/id/54045/three-nba-doping-myths
http://www.sportsonearth.com/article/41666640/

¡MURIÓ JONAH LOMU, UN SÍMBOLO DEL RUGBÍ MUNDIAL!

Antiguo jugador del neozelandés, Jonah Lomu, falleció el 18 de noviembre de 2015 a los 40 años como consecuencia de una larga enfermedad renal. Lomu murió de manera imprevista en su Auckland natal, según informaron su familia y la Federación de Rugbí de su país. "Fue algo totalmente inesperado, Jonah y su familia habían regresado anoche del Reino Unido", declaró al canal TV3 el portavoz de su familia, John Mayhew.

Un físico que cambió el rugbí

Lomu revolucionó el mundo del rugby en el 18 de junio de 1995. Durante décadas, dos familias se mezclaban en el mismo campo de rugbí: por un lado delanteros, gordos, forzudos y con una fuerza tosca, por otro lado, tres cuartos, rápidos y con figuras esbeltas. Pero, aquel día, a la semifinal contra Inglaterra, los fan del rugbí descubrieron Jonah Lomu. 

Se desmarcó por su velocidad et su estatura. Con 1,96 m y 120 kg, era capaz de correr los cien metros en menos de 11 segundos. Con cuatros ensayos en un partido de la Copa de Mundo contra Inglaterra entra en la historia. Marcó 15 ensayos en los dos mundiales que jugó entre 1996 y 2002. En 2004, Lomu recibió un transplante de riñón que lo dejó afuera de las canchas entre 2002 y 2006. Algunos meses después, con la ayuda de su esposa, que es también su agente, volvió a la competición, pero a pesar de los esfuerzos, no pudo volver en los rangos de All Blacks para jugar la Copa del Mundo 2007. 

Una multitud rindió homenaje a Jonah Lomu 

Miles de personas realizaron el tradicional ritual maorí del haka en homenaje a la leyenda del rugbí en el Eden Park de Auckland, ciudadela de los All Blacks. “No hay mejor lugar para despedirse de Jonah Lomu, explicó un antiguo entrenador de rugbí, John Hart. La ceremonia, previa a un funeral privado fue transmitida en directo por las principales televisiones neozelandesas. 

El gigante Lomu quedará hondamente grabado en la memoria y en el corazón de los fan del rugbí.

Mathile Peyret y Mariam Karkarashvili

Fuentes :
http://www.rugbyrama.fr/rugby/jonah-lomu-honore-lors-d-une-ceremonie-poignante-a-l-eden-park-d-auckland_sto5009455/story.shtml
http://www.lemonde.fr/rugby/article/2015/11/18/jonah-lomu-icone-neo-zelandaise-du-rugby-est-mort_4812232_1616937.html
http://www.lemonde.fr/sport/article/2007/08/25/jonah-lomu-l-etoile-filante-du-rugby_947525_3242.html